Ce lexique est réalisé à partir de dictionnaires, de wikipedia et de textes personnels
(en cours de réalisation – merci pour vote compréhension).
– Angle de champ (voir focale)
– Balance des blancs (voir température de couleur)
– Bruit numérique
Artefacts indésirables qui apparaissent dans une image numérique, souvent sous la forme de taches colorées ou de grain. Il est similaire au grain de film en photographie argentique, mais dans le contexte numérique, il est généralement moins souhaitable car il peut dégrader la qualité de l’image. Il y a deux types de bruit : le Bruit de luminance : Ce type de bruit apparaît comme du grain, surtout visible dans les zones de l’image qui devraient être uniformément colorées. Il affecte principalement la luminosité des pixels.Bruit de chrominance : Ce type de bruit se manifeste sous forme de taches colorées aléatoires dans l’image. Il affecte principalement les couleurs des pixels. Les causes sont multiples : ISO élevé : L’augmentation de la sensibilité ISO rend le capteur plus sensible à la lumière, mais aussi plus sensible aux interférences électroniques, ce qui augmente le bruit. Temps d’exposition long : Lors de longues expositions, le capteur peut accumuler plus de chaleur, ce qui peut créer du bruit thermique. Capteur de petite taille : Les capteurs plus petits, souvent trouvés dans les appareils compacts et les smartphones, génèrent généralement plus de bruit que les capteurs plus grands en raison de leur densité de pixels élevée. Conditions de faible luminosité : En basse lumière, le capteur a du mal à capter suffisamment de lumière, ce qui augmente le risque de bruit.
– Capteur (voir surface sensible)
– Diaphragme
Le diaphragme est un élément mécanique permettant de régler la quantité de lumière insolant le capteur numérique ou le film (l’ouverture). Son diamètre peut-être réglé (plus petit ou plus grand) sur la plupart des appareils photo. Plus le diaphragme sera fermé plus la profondeur de champ sera grande, plus le diaphragme sera ouvert plus la profondeur de champ sera petite. Quand le diaphragme est très fermé on peut observer des problèmes de diffraction. En anglais l’ouverture se dit Aperture, c’est pour cela que l’on trouve sur les appareils un mode A, qui est le mode Aperture (ouverture) qui contrôle le diaphragme. On peut contrôler également le diaphragme en mode manuel. L’ouverture fait parti du triangle d’exposition avec la vitesse et la sensibilité.
– Diffraction
La diffraction en photographie se produit lorsque la lumière passe à travers une petite ouverture (diaphragme ou sténopé) et qu’elle se disperse et crée des motifs d’interférence, ce qui peut entraîner une perte de netteté. Ce phénomène est lié aux principes de la physique des ondes et se manifeste particulièrement à de petites ouvertures de diaphragme (grands nombres f/). Exemple : à partir de f/16 pour le 24×36. C’est le problème majeur que l’on rencontre en macrophotographie.
– Exposition
L’exposition fait référence à la quantité de lumière qui atteint le capteur de l’appareil photo ou le film dans l’appareil. Une exposition correcte est essentielle pour obtenir une image bien équilibrée, ni trop claire (surexposée) ni trop sombre (sous-exposée). Trois paramètres contrôlent l’exposition : la sensibilité (iso), l’ouverture (diaphragme) et la vitesse (l’obturateur). Ces paramètres forment le triangle d’exposition.
– Film (voir surface sensible)
– Flash
Flash est un terme qui vient de l’anglais et qui signifie littéralement « éclair ». On retrouve donc derrière ce mot une notion de rapidité, de lumière vive et d’intensité. Un flash lumineux peut être produit par une explosion, la foudre, ou d’autres phénomènes naturels. En photographie, c’est un dispositif d’éclairage produisant une lumière intense pendant un très court laps de temps (environ 1/1000 de seconde) pour éclairer un sujet. Il existe 2 types de flashs, les flashs cobras (portatifs) et les flashs de studio.
– Focale
La focale, ou longueur focale représente la distance entre le centre optique de l’objectif et le capteur (ou le film) lorsque l’objectif est focalisé à l’infini. Exprimée en millimètres (mm), la longueur focale détermine l’angle de vue et le grossissement de l’image capturée. Par exemple pour le format 24×36 : courte focale = en dessous de 35 mm / longue focale = au-delà de 50 mm. Angle de vue : Plus la focale est courte, plus l’angle de vue est large. À l’inverse, plus la focale est longue, plus l’angle de vue est étroit. Les focales courtes tendent à avoir une profondeur de champ plus importante et à l’inverse, les focales longues ont une profondeur de champ réduite, permettant de mieux isoler le sujet de l’arrière-plan.
– Grip
Une poignée d’alimentation (parfois nommée grip batterie ou battery grip en anglais) est un accessoire pour un appareil photographique qui permet à l’appareil d’étendre sa durée de fonctionnement en contenant plusieurs batteries. De plus, cet accessoire ajoute à l’appareil photographique une poignée verticale comportant un déclencheur supplémentaire (et d’autres commandes), facilitant ainsi la prise de vue de portrait. Il existe des grips sans batterie à l’intérieur, ce sont juste des poignées de confort.
– Iso (voir sensibilité)
– Modes de prises de vues
Mode A : mode priorité au diaphragme, on affiche le diaphragme choisit, la cellule fait correspondre une vitesse associée pour une bonne exposition.
Mode M : mode manuel, on affiche le diaphragme et la vitesse souhaitée, en tenant compte ou pas de la cellule suivant le rendu souhaité (sur-exeposition, sous-exposition volontaires…)
Mode P : mode programme, l’appareil choisit en fonction de la luminosité le couple diaphragme / vitesse. On peut agir sur ce dernier et décaler le mode programme en choisissant un autre couple. par exemple sir l’appareil indique 1/250s à F/8 et que l’on souhaite plus de vitesse, on peut décaler ce programme à 1/500 – F/5,6. (voir la vidéo)
Mode S : mode priorité à la vitesse, on affiche la vitesse souhaitée et la cellule fait correspondre un diaphragme associé pour une bonne exposition
– Monopode
Le monopode (ou monopied – un seul pied) est un instrument utilisé en photographie ou pour la réalisation de vidéos légères pour stabiliser et élever l’appareil de prise de vues. Il présente l’avantage d’être plus léger que le trépied, installé plus rapidement, plus facile à utiliser sur des terrains plus difficiles.
– Obturateur
Mécanisme qui contrôle le temps d’exposition du film ou du capteur numérique à la lumière (la vitesse). L’obturateur peut-être mécanique (à rideau, à lamelles, centrale, à plan focal…) mais également numérique. En anglais la vitesse se dit Speed, c’est pour cela que l’on trouve sur les appareils un mode S, qui est le mode Speed (vitesse) qui contrôle la vitesse / mode priorité à la vitesse. On peut contrôler également la vitesse en mode manuel. La vitesse d’obturation fait parti du triangle d’exposition avec le diaphragme et la sensibilité.
– Ouverture (voir diaphragme)
– Pixel
Élément de base d’une image numérique. Pixel : contraction de « picture element » (élément d’image). Chaque pixel représente une seule couleur. Une image est composée de milliers, voir de millions de pixels, chacun d’entre eux est un point minuscule dans une grille qui forme cette dernière (image). Chaque pixel est composé de canaux lumineux RVB (rouge, vert, bleu). Chaque canal a une valeur comprise entre 0 et 255, ce qui permet de représenter plus de 16 millions de couleurs différentes (256x256x256). En noir et blanc, chaque pixel n’a qu’une valeur de luminosité qui varie du noir (0) au blanc (255), avec 256 nuances possibles. Une image avec plus de pixels peut afficher plus de détails. La taille d’un pixel va dépendre de la taille des photosites qui le compose. Suivant les appareils photo ou smartphones les tailles de pixels vont donc varier. Pour un capteur photo couleur, il faudra 4 photosites pour composer un pixel. Chaque photosite est surmonté d’un filtre de couleur. L’ensemble des filtres compose une matrice. La matrice la plus utilisée en photo numérique est celle de Bayer (elle consiste en un motif de quatre photosites : deux verts, un rouge et un bleu. Ce motif est répété sur toute la surface du capteur). Dans l’agencement de cette matrice, chaque pixel est composé de 4 photosites. Sur ces 4 photosites, 1 aura un filtre rouge, 1 un filtre bleu et 2 auront un filtre vert (R,V,V,B). Il est souvent indiqué dans les livres de cours qu’il y a deux photosites avec filtre vert car l’œil humain étant plus sensible au vert, cette composition permet de mieux restituer les couleurs que nous voyons.
Le processus par lequel les informations de couleurs des photosites sont combinées pour former les pixels de l’image finale s’appelle le dématriçage
– Profondeur de champ
La profondeur de champs ou zone de netteté indique un zone où les choses photographiées paraissent nettes. La netteté est une sensation visuelle. Seul est véritablement net le plan ou a été fait la mise au point. Par exemple si vous êtes net de 1m à 1m50, tout ce qui sera avant 1 m sera flou ainsi que tout ce qui sera au-delà 1m50, la profondeur de champ ou zone de netteté sera de 50 cm. Le diaphragme a une incidence sur la taille de la profondeur de champ. Plus le diaphragme est fermé plus la profondeur de champ est grande, plus le diaphragme est ouvert plus la profondeur de champ est petite.
– Sensibilité
La sensibilité ISO est la mesure de la sensibilité à la lumière des films et des capteurs numériques. Elle est une donnée essentielle à la détermination d’une exposition correcte. Elle fait parti du triangle d’exposition avec le diaphragme et la vitesse. Elle doit son nom à l’Organisation internationale de normalisation qui publie les normes la définissant. La sensibilité des surfaces sensibles a considérablement augmenté au fil des années. En 1935, la sensibilité du premier Kodachrome était de 10 ASA (10 ISO). En argentique noir et blanc, elle est passée de 50 à 3200 ISO. Aujourd’hui, en numérique, elle peut aller jusqu’à 800 000 ISO et plus. En argentique, plus la sensibilité est élevée plus les amalgames de grains d’argents sont gros (on voit apparaître du grain sur les photos), en numérique plus la sensibilité est élevée plus on voit apparaître du bruit (voir bruit dans ce lexique).
– Surface sensible
Fait référence au composant de l’appareil photo qui réagit à la lumière pour créer une image. Traditionnellement, cela faisait référence au film photographique dans les appareils argentiques, mais dans les appareils photo numériques modernes, cela désigne le capteur d’image (capteur numérique).
– Synchro flash
Référence à la coordination entre le déclenchement de l’obturateur de l’appareil photo et le flash externe ou intégré. L’objectif est d’assurer que le flash éclaire correctement la scène au moment où l’obturateur est ouvert, garantissant ainsi une exposition adéquate. Chaque appareil photo a une vitesse de synchronisation maximale, généralement autour de 1/200 à 1/250 de seconde (plus pour les obturateurs centraux, jusqu’au 1/2000s). Si vous utilisez une vitesse d’obturation plus rapide sans HSS (High-Speed Sync), l’obturateur n’est pas complètement ouvert au moment où le flash se déclenche, ce qui peut entraîner une partie de l’image étant obscurcie par l’obturateur.
– Trépied
Un trépied photographique est un support transportable à trois pieds conçu pour un appareil de prise de vue photographique. Il permet les poses longues en immobilisant l’appareil photo. Les trépieds utilisés en photographie diffèrent peu de ceux destinés au cinéma, et à l’audiovisuel (voir la vidéo sur le choix d’un trépied)
– Température de couleur
La température de couleur en photographie se réfère à la couleur de la lumière émise par une source lumineuse, mesurée en degrés Kelvin (K). Elle influence l’apparence des couleurs dans une image et est cruciale pour obtenir des rendus de couleurs réalistes et cohérents. La balance des blancs (WB) est le réglage de l’appareil photo qui compense la température de couleur de la lumière ambiante pour que les couleurs de la photo apparaissent naturelles, pour que les blancs paraissent blanc (malgré les dominantes de couleur de la lumière ambiante)
– Vitesse (voir obturateur)
– Zone de netteté (voir profondeur de champ)