Par où commencer ?

S’en est fini des photos floues, mal cadrées, surexposées ou sous-exposées, vous avez décidé de vous mettre sérieusement à la photo mais vous avez plein de doutes : pour faire de la photo est-ce qu’il faut un talent inné ? est-ce qu’il faut beaucoup d’argent ? est-ce qu’il faut prendre des cours ? est-ce que l’iA peut m’apprendre la photo ? est-ce qu’il faut être bon en math ? etc.
Je vais tenter de répondre à toutes ces questions qui vous bloquent.

Est-ce que l’iA peut m’apprendre la photo ?
L’intelligence artificielle peut déjà presque tout faire — ou du moins en donner l’illusion — et il est probable qu’elle surpassera bientôt les spécialistes sur le plan des connaissances théoriques. Aujourd’hui, elle commet encore des erreurs dans certaines formules physiques ou optiques, avec des approximations parfois grossières. Mais demain, ces failles seront corrigées. Les formations purement techniques risquent donc de perdre en attractivité, voire de disparaître. Mais est-ce vraiment ce que recherchent les élèves ? Pas nécessairement. D’ailleurs, tout ce qu’un enseignant en photographie peut transmettre sur la technique existe déjà dans des livres, des articles ou des vidéos accessibles gratuitement. Ce que les élèves viennent chercher, c’est autre chose : un regard, un accompagnement personnalisé, des conseils en lien avec leur sensibilité propre et leur démarche photographique. Une IA ne pourra pas leur dire quel cadrage choisir, quelle profondeur de champ adopter ou quelle vitesse utiliser pour traduire une émotion ou figer une ambiance. Elle peut suggérer, certes, mais elle ne ressent rien. L’être humain a besoin de construire, de créer, de toucher. On le voit bien : les jeunes générations redécouvrent le plaisir des supports physiques — vinyles, photographie argentique, impressions artisanales… Et cela, aucune IA ne peut le remplacer. Mes formations et mes cours s’inscrivent dans cette logique : ce sont avant tout des expériences humaines à vivre. Et ça, l’IA ne le fera jamais, car elle ne ressentira jamais ce que nous éprouvons.

Faut-il un talent inné ?
Personnellement, je ne crois pas au « talent » au sens magique du terme, je crois au travail. Sur plus de 2500 élèves, j’ai certes rencontré une dizaine de personnes avec des prédispositions évidentes, mais ces personnes avaient souvent grandi dans un environnement culturellement riche, exposées dès l’enfance à des arts visuels (peinture, photo, cinéma, graphisme…). Elles avaient, sans en avoir conscience, développé un sens de l’image. Donc, si vous souhaitez atteindre un bon niveau en photo, il faudra travailler : sortir, sortir, sortir, et faire des photos !
Étudiez la composition, révisez régulièrement la technique, et surtout, apprenez à raconter des histoires en images — c’est ce qu’on appelle le storytelling.

Faut-il être bon en sciences ?
Non ! Vous pouvez tout à fait réussir vos photos en appliquant les règles de base, comme on suit une recette de cuisine. Je fais de la photo comme je conduis : je ne connais rien à l’électronique embarquée, ni à la mécanique, ni aux lois physiques qui s’appliquent à ma voiture… pourtant je roule tous les jours ! Cela dit, si vous souhaitez aller plus loin, comprendre ce que vous faites et affiner les conseils qu’on vous donne, il vous faudra vous intéresser à l’optique, parfois à la chimie (en argentique), comprendre quelques notions de physique, savoir faire un produit en croix et utiliser une calculatrice. Mais c’est tout !
D’ailleurs, j’ai souvent constaté que les profils les plus scientifiques sont parfois… les moins créatifs. Mais ne généralisons pas.

Faut-il beaucoup d’argent ?
Soyons honnêtes : la photo peut devenir un loisir coûteux si vous visez la perfection technologique. Je compare souvent la photo à la musique : un petit lecteur MP3 avec un casque d’entrée de gamme vous coûtera moins de 100 €, mais un lecteur haute définition avec un casque haut de gamme et un préampli peut facilement dépasser 6000 € ! Pour la photo, c’est pareil.
Vous pouvez débuter avec un smartphone ou du matériel d’occasion pour moins de 300 €. Mais si vous visez la perfection optique, mécanique et ergonomique, vous dépasserez facilement les 10 000 €.

Avez-vous besoin de tout cela pour débuter ? Non, bien sûr.
Pour commencer, comptez environ 250 à 500 € en occasion, ou 500 à 1500 € en neuf, selon vos besoins et le matériel.

Commencer par l’argentique ?
On entend souvent dire qu’il faudrait débuter par l’argentique.
Je pense que c’est une mauvaise idée, pour deux raisons :

  1. En 2025, l’argentique coûte très cher (films, développement, scans…).
  2. L’apprentissage passe par la pratique, et le numérique permet de voir instantanément le résultat de ses réglages, de corriger ses erreurs, d’apprendre vite.

Bref, pour apprendre, progresser, et se faire plaisir rapidement : privilégiez le numérique (sauf si vos finances vous permettent de faire beaucoup d’argentique)..

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Faut-il prendre des cours ?
Cela dépend vraiment de votre profil.
Je connais de grands photographes qui travaillent pour des maisons prestigieuses ou des magazines comme National Geographic, et qui n’ont jamais pris de cours — ni en école, ni avec un professeur comme moi. Ils ont tout appris par eux-mêmes, sur de longues années.

Prendre des cours, c’est :
– Gagner du temps
– Forger son regard (son oeil)
– Avoir les bonnes informations tout de suite
Se faire plaisir très rapidement
– Acquérir des bases solides
– Éviter les achats inutiles (et les pièges du marketing)

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