Leica D-Lux 8, l’incroyable bloc-notes

Dimanche 22 septembre

Voici trois mois que j’ai quotidiennement le Leica D-Lux 8 dont trois semaines complètes en vacances. Des vacances studieuses puisque j’ai réalisé tous les tests de la Masterclass (d’ailleurs, je vous informe qu’elle est sortie !). J’ai toujours aimé les appareils compacts de poche, même depuis l’argentique puisque j’ai eu du Minox 35 et de l’Olympus Mju II. En numérique je suis passé naturellement par des Lumix et Leica D-Lux. Comme je l’ai déjà dit dans une précédente vidéo, quand je suis rentré dans le Leica Store Village à Paris, ce n’était véritablement que pour voir, sans conviction, ce dernier né des compacts Leica. J’avais été très déçu de l’ergonomie et de la complexité du Leica D-Lux 7 que je n’avais pas gardé plus de trois semaines. Comme d’ailleurs j’ai été déçu du Ricoh GrIII cette année. 

Mais quand j’ai eu ce D-Lux 8 dans les mains et que j’ai découvert ce menu si dépouillé, le même que celui de mon Leica Q3, j’ai imaginé toutes les possibilités d’images qu’il pourrait m’apporter dans ma production photo. 

Leica D-Lux 8

Dès les premières images, j’ai compris que nous allions devenir très vite inséparables. Alors certes, ce n’est pas la qualité optique d’un Leica Q3 ou d’une optique M ou SL, mais c’est très bien pour des photographies à tirer jusqu’au A2, réaliser des livres photo, regarder sur la télé et partager sur les réseaux sociaux. Depuis plus de deux mois que je l’ai aujourd’hui, je l’ai emmené en vacances et fait un aller et retour en province rapide pour donner un stage sur Lightroom. En vacances, je me suis tenu à faire toutes mes photos avec (j’avais aussi apporter mon Q3 et mon M pour des tournages de vidéos spécifiques, mais je ne m’en suis pas servis pour des photos personnelles, pour bien maîtriser ce D-Lux 8 et vraiment le tester pleinement). Et lors de mon escapade en province, pas question de prendre un fourre-tout photo en plus de ma valise et mon ordinateur. 

Voici ce que je pourrais rajouter de plus par rapport à mes deux premières vidéos.

Ce que j’aime :

1 – C’est un véritable et merveilleux bloc-notes au quotidien. On n’hésite pas à l’avoir avec soi et le sortir facilement. 
2 – Le zoom est très agréable et donne des profondeurs de champs réduites permettant de bien séparer les sujets photographiés de l’arrière plan. Il est très utile pour aller photographier des détails. Même si le zoom numérique du Leica Q3 est très très bon, je préfère l’utilisation du zoom optique du D-Lux 8 en terme de composition de manipulation, mais ce n’est que très personnel.
3 – Une fois que l’on a compris qu’il faut désactiver la connexion permanente avec Leica Fotos, il est assez réactif (moins qu’un GrIII tout de même)
4 – La montée en bruit ISO est très maîtrisée et sans correction le 3200 iso est très acceptable.
5 – Sa balance des blancs est légèrement froide (je n’aime pas les photos ‘chaudes’),  pour que les couleurs soient bien restituées, il faut régulièrement mette la balance des blancs sur soleil. C’est un des premiers Leica avec lequel j’accepterai de me passer de fichiers Raws pour de nombreuses photos.
6 – Je n’ai jamais été embêté par la batterie. Certes je ne fais pas des centaines de photos par jour, mais même après de grosses journées (pour moi qui en fait peu) à plus de 200 photos, je n’ai pas atteint la limite basse de la batterie et tout cela sans avoir programmé l’appareil en économie d’énergie et sans me priver de visualiser les photos réalisées sur l’écran
7 – J’ai été surpris en bien par son petit flash, son dosage est un peu fort pour le mode fill-in, j’ai eu juste à diminuer légèrement son intensité.
8 – La possibilité de faire des photos sans avoir à aller dans les menus, juste par molettes et boutons programmés.

Ce que je n’aime pas :

1 – Son bouton ‘on/off’, je n’ai pas arrêter d’éteindre l’appareil en voulant prendre une photo, ces deux boutons sont trop près l’un de l’autre. Plusieurs fois je l’ai allumé par mégarde. Malheureusement une fois j’avais mis le bouchon ‘rapide’ et j’ai rayé le filtre anti-uv sur un stylo! imaginez si je n’avais pas mis de filtre ! Je suis revenu au bouchon classique.
2 – Le zoom un peu anémique et l’impossibilité d’avoir des focales directement programmées comme sur le Lumix. 
3 – Le fait de ne pas pouvoir accéder à la batterie ou la carte mémoire quand il est sur trépied.

Conclusion :

Si l’on fait abstraction de son prix, du fait qu’en prenant un Lumix LX100 II d’occasion on obtient les mêmes résultats photographiques (sans les dernières innovations ergonomiques), c’est un appareil très attachant, de bonne manufacture et d’une grande polyvalence. C’est l’appareil idéal au quotidien, même quand je vais en course il ne me quitte pas, au-delà de m’avoir séduit en boutique, Le D-lux 8 me séduit au quotidien. Plus on s’habitue à petit et léger, moins on veut porter. Il ne remplacera JAMAIS un M ou un Q, je pense qui faut le voir comme un fabuleux bloc-notes.

Voir la vidéo

Yann MATHIAS

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